Après l’Amérique latine, les résistances en Europe, le monde arabe en ébullition, ce n’est pas fini !

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  • jeu, 2011-02-17 22:55
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Mouvement de masse, Iran 2010

Par Bernard Teper

Mardi 15 février 2011

Pendant que de nombreux militants français se lamentent après le passage en force de la droite néolibérale sur le dossier des retraites, beaucoup d’esprits fatalistes sont gagnés par une morosité qui n’a aucun fondement théorique et pratique. D’abord parce que le mouvement des retraites a été puissant et soutenu par 70 % de la population. Nous n’avons pas réussi à empêcher la loi mais nos forces sont intactes et peuvent repartir demain. Ensuite, sauf une fois (le programme consistant du Conseil national de la 
Résistance, qui a été largement appliqué), toutes les transformations sociales et toutes les avancées ont été réalisées par 
des mouvements sociaux se transformant en mouvement de masse, les 
partis politiques ne faisant que prendre acte du mouvement social dans la mesure où il n’y avait pas de programme politique conséquent 
(Révolution française, mouvements révolutionnaires du 19e siècle,
 1936 où le mouvement de masse a imposé les 40 heures et les congés 
payés non prévus dans le programme du Front populaire, Mai 68, etc.).

En fait, que ce soit dans des pays dictatoriaux ou dans des pays où la
 démocratie a profondément régressé (en Europe notamment), il y a de
 moins en moins de possibilités d’avancer par des processus
 démocratiques qui n’existent pas ou ont trop profondément régressé (la 
France a refusé le Traité de Lisbonne et il s’applique à la France !).
 La régression du processus démocratique en France fait que 
l’oligarchie soutenue par les grands médias nous donne le choix entre Nicolas
 Sarkozy ou celui qu’il a lui-même nommé au FMI, Dominique Strauss-Kahn ! La Tunisie, l’Égypte montrent donc la voie à
 suivre partout où la croissance ne permet pas aux régimes dictatoriaux
 ou oligarchiques de distribuer de la richesse (l’actuelle stabilité 
relative de la Chine est due à un taux de croissance donnant des 
marges de manœuvre économiques et sociales non négligeables et qui
 permet une croissance du marché intérieur et des luttes sociales de
 plus en plus fréquentes) et où l’oligarchie détourne les richesses du 
pays par des pratiques mafieuses. Lire la suite sur ufal.info : Permalien


Image
: Mouvement de masse, Iran 2010

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