À Poitiers les inspections pédagogiques des profs de philo se font dorénavant par la police

 

Manque de moyens dans l’Éducation Nationale :

À Poitiers les inspections pédagogiques des profs de philo

se font dorénavant par la police.

 

JF est un prof de philo bien connu des services de police pour ses engagements politiques. Le 10 mai dernier, il a eu l’outrecuidance d’illustrer le propos de l’un de ses cours sur la question de l’État en faisant visionner à ses élèves un document vidéo sur l’expulsion brutale par la police, le 2 avril dernier, d’un campement de sans logis et mal logés mis en place depuis le 30 mars sur le parvis de Notre Dame à Poitiers.

Juste après le bac il a été convoqué par son chef d’établissement qui l’a informé qu’il y aurait une plainte de parent(s) d’élève(s) auprès du rectorat. Il fut tout étonné d’apprendre que lors de la projection du document, il aurait fait des arrêts sur image et donné le nom des policiers qui expulsaient violemment le campement des sans-logis et mal-logés. Ses élèves auraient reconnu le père d’une élève et seraient allés « faire des remarques désobligeantes » à cette dernière. (...)

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Adolescent agressé parce que «fils de flic»: un des suspects en fuite

AFP - 2 septembre 2014 à 15:22

L’un des trois mineurs mis en examen pour avoir agressé et blessé un adolescent de 16 ans parce qu’il était le fils d’un policier a pris la fuite lundi et était activement recherché, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Le suspect de 15 ans a pris la fuite à l’issue de sa mise en examen lundi en fin de journée, alors qu’il était conduit par des éducateurs dans un centre éducatif fermé, a indiqué à l’AFP Christian de Rocquigny, procureur de la République de Châlons-en-Champagne.

«Il a profité d’un arrêt à un feu rouge pour s’enfuir de la voiture qui le conduisait au centre. Le juge pour enfants a émis un mandat d’amener à son encontre, ce qui entraînerait une incarcération d’office», a déclaré le procureur.

Deux autres mineurs de 14 et 17 ans avaient été mis en examen pour violences aggravées en réunion et placés sous contrôle judiciaire.

Le suspect qui s’est échappé avait reçu en outre l’obligation de se rendre dans un centre éducatif fermé, compte tenu de deux précédentes condamnations par le tribunal pour enfants de Châlons-en-Champagne.

Samedi soir, dans le centre-ville de Châlons-en-Champagne, la victime, un adolescent de 16 ans qui se promenait avec son amie, avait été frappée violemment au visage par trois jeunes qui l’avaient abordée en le désignant comme un +fils de flic+, avait expliqué le procureur à l’AFP, déplorant «une violence gratuite intolérable».

L’adolescent, qui souffre de plusieurs fractures au visage avec une incapacité temporaire de travail de 20 jours, a été hospitalisé à Châlons-en-Champagne avant d’être transféré dimanche au CHU de Reims où il a dû subir une opération de chirurgie maxillo-faciale.