- ven, 2012-01-20 20:55
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Les médias consacrent leurs Unes à la candidature de Nicolas Sarkozy qui ne l’a pas déclarée. L’un d’eux, L'express.fr, dans un papier de son petit directeur de rédaction (15/12/2011), qualifie les petits candidats à cette élection de « grotesques » – comme si « petits » n’était pas déjà assez méprisant – et il déclare qu’on n’a pas besoin de l’extrême gauche dans cette élection, ni de l’écologie, et que le débat devra s'organiser exclusivement autour « des raisonnables de gauche et de droite (Hollande et Sarkozy), des populo-souverainistes des extrêmes (Mélenchon et Le Pen), et de l'inclassable Bayrou ». Les partis ayant pignon sur rue peuvent par une simple pression sur les élus, notamment sur les maires, priver les petits candidats des 500 parrainages requis. Le droit républicain est bafoué par la fermeture de la candidature aux « petits » candidats « pré-déclarés » (ainsi parle le Conseil constitutionnel). Ils n'ont droit à aucune couverture médiatique, pire, ils sont victimes d'une désinformation organisée. Exemple : on lit sur le site de La Chaîne Parlementaire (service public, tout de même) que « C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République qu’il n’y aura pas de candidat communiste à l’élection présidentielle ». Ce qui est faux. Il y a un candidat communiste : Christophe Ricerchi. Il a accepté de nous accorder un entretien. On peut le visionner sur notre chaîne YouTube (cliquer ci-dessous) ou sur le site de «Communistes».
Rappelons que (selon le Conseil constitutionnel) :
« En application du II de cet article 3 qui procède par renvoi à l'article L.O. 127 du code électoral, peut être candidate à l'élection présidentielle toute personne qui, à la date du premier tour de scrutin, remplit les conditions pour être électeur. La qualité d'électeur est définie par l'article L. 2 du code électoral. Ainsi peut être candidat tout Français ou Française, âgé(e) de 18 ans, jouissant de ses droits civils et politiques et n'étant pas dans un cas d'incapacité prévu par la loi. »
Précisons enfin que (selon le Conseil constitutionnel) :
« Par “candidats”, il faut entendre les personnes dont les noms figurent sur la liste établie par le Conseil constitutionnel. » et qui sera publiée vers le 20 mars 2012.
Jusqu’à cette date, à proprement parler, nul citoyen ne peut être dit candidat.
En revanche, il y a des « pré-candidats » ou « candidats potentiels », égaux devant la loi, ayant le même droit de se présenter à une élection, qu’ils s’appellent Sarkozy ou Ricerchi :
« Pour la période antérieure à cette date [de publication de la liste des candidat par le CC], la loi ne peut, par définition, fixer aucun critère permettant de déterminer la qualité de candidat. Toutefois, certains textes suggèrent des critères non exhaustifs de définition du « pré-candidat », critères qui peuvent d'ailleurs se recouper.
Peut ainsi être regardée comme candidat potentiel la personne ayant déclaré en préfecture un mandataire financier (association de financement ou personne physique), pour recueillir des dons dans l'année précédant le mois de l'élection (cf. articles L. 52-4, L. 52-5 et L. 52-6 du code électoral).
Peut également être considérée comme telle :
la personne ayant manifesté publiquement sa volonté de concourir à l'élection présidentielle, même en l'assortissant de conditions ;
toute personne qui concentre autour d'elle des soutiens publics et significatifs en faveur de sa candidature.
Donc bonne chance, Monsieur Ricerchi !
Nota bene : On trouve sur le site du Conseil constitutionnel, à cette adresse, une FAQ (foire aux questions) très complète sur l’élection présidentielle.
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Article de Wikipédia sur «Communistes»
Voir l'article de Wikipédia sur «Communistes» : http://fr.wikipedia.org/wiki/Communistes_%28mouvement_politique%29
La fermeture de Wikipédia à la candidature de Communistes
Cf. sur Wikipédia la «discussion» de l'article «Candidats à l'élection présidentielle française» (Sujet : «Et alors, vous avez oublié Christophe Ricerchi!»).
Il y a donc du bon et du mauvais chez ces encyclopédistes.
En l'occurrence :
Ricerchi : Journée consacrée à l’enseignement et à la recherche
Journée sur l'enseignement et à la recherche
avec Christophe Ricerchi candidat de « Communistes »
[Rendez-vous publié sur Démosphère]
C. Ricerchi a 45 ans, il est Professeur d'histoire géographie au lycée Impérial à Nice. Il est secrétaire départemental de « Communistes » dans les Alpes-Maritimes.
C. Ricerchi candidat de « Communistes » consacrera la journée du 15 février à la visite d'établissement d'enseignement supérieur et de recherche.
Il sera présent le matin de 8h15 à 10h à l'Université Paris VIII à Saint-Denis où il dialoguera avec les personnels et les étudiants.
De 11h30 à 13h30, il rencontrera à l'entrée des restaurants universitaires les personnels et les étudiants du campus de Jussieu.
À partir de 14h, il recevra les organisations syndicales d'enseignants, de personnels de la recherche et des étudiants, à la maison des syndicats du campus Jussieu. À cette occasion, il fera part des propositions de « Communistes » pour combattre la politique du capital seul moyen de sortir durablement d'une crise imposée par la recherche acharnée du profit au détriment des salariés, des services publics. Il exposera les solutions pour que les choses changent et que s'ouvre une perspective de changement de société. Ces solutions ne peuvent passer que par la lutte unie et résolue des, ouvriers, employés et salariés contre les tenants du capital. Pour vous informer sur le déroulement de cette journée s'adresser à Michel Gruselle : secrétaire de la « Communistes Université recherche » : michel.gruselle@orange.fr Pour en savoir plus sur l'activité de « Communistes » vous pouvez consulter son site www.sitecommunistes.org
document au format PDF:
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Dégager la recherche et l’industrie de la domination capitaliste
UNIVERSITE RECHERCHE février mars 2012, N° 49
Réunis en congrès les 1er et 2 mars 2002 nous avons fondé un parti révolutionnaire de luttes de classes. Nous l'avons appelé "COMMUNISTES"
Christophe Ricerchi candidat communiste à la
présidentielle sera présent à Jussieu le 15 février
Édito : Non à l’austérité, les moyens existent pour répondre aux exigences
populaires. Il faut pour cela s’attaquer à la domination du capital
S’attaquer au capitalisme, qu’est ce que cela veut dire ? En premier lieu, c’est répondre aux besoins de la population dans tous les domaines : travail, éducation, santé, logement…..Pour cela, il faut augmenter les salaires, porter le SMIC à 1800 euros net, il faut lutter contre la précarité et le chômage, il faut donner aux services publics les moyens de répondre aux besoins, il faut une croissance au service de la population. À droite comme à gauche on nous dit qu’on doit en priorité lutter contre la dette. Mais cette dette, c’est celle que les capitalistes et les spéculateurs ont créée et qu’ils utilisent pour nous tondre la laine sur le dos. En réalité les moyens existent pour atteindre les objectifs d’une croissance au service du peuple. Mais pour être atteints, il faut s’attaquer aux énormes profits capitalistes qui ne sont rien d’autre que le vol du travail salarié. Il y a donc les moyens de répondre aux revendications encore faut-il, par la lutte, faire reculer le capital, lui arracher les grands moyens de production et d’échanges, les nationaliser et les placer sous le contrôle des travailleurs et de la Nation. Tous les autres candidats ne remettent pas en cause fondamentalement le système capitaliste qui est pourtant la source de cette crise, crise qui est souffrance pour les peuples et source de conflits armés meurtriers. Tous soutiennent l’Europe et même réclament d’aller plus loin dans la voie fédérale qui nie la Nation et les intérêts des travailleurs. L’Europe est bien une construction du capital pour encore plus asservir les peuples et les spolier. Non, la solution ne réside pas dans un aménagement du capitalisme mais dans la lutte unie pour l’abattre.
En ce qui concerne l’enseignement et de la recherche, nous nous sommes exprimés à plusieurs reprises sur ces questions que nous considérons comme l’une des clés de tout changement digne de ce nom. Le 15 février, C . Ricerchi consacrera la journée à rencontrer des salariés et des jeunes en région Ile- de-France pour les écouter et leur dire ce qui, de notre point de vue, est déterminant pour faire reculer l’austérité et les prétentions du patronat et du pouvoir à liquider les acquis sociaux.
Partage des richesses, partage du travail et décroissance
dans la conversion écologique: des thèmes au service de l’idéologie dominante
Dans la crise systémique du capitalisme, il convient aujourd’hui aux forces dominantes de créer un ensemble de concepts idéologiques propres à mystifier les salariés en détournant leurs aspirations vers des combats qui ne mettent pas en cause la domination capitaliste fondamentalement basée sur l’exploitation du travail salarié par les détenteurs du capital. Il en est ainsi des idées qui se cachent derrière les termes de partage des richesses, partage du travail et décroissance. Le développement durable, la conversion écologique et sociale étant censés unifier en une théorie et une pratique l’ensemble de ces orientations.
Le partage des richesses est devenu un thème partagé par tout ce qui compte de forces se réclamant du changement social, mais dont la pratique vise au maintien de la domination capitaliste. Cette notion de partage des richesses se retrouve dans la littérature du Parti Socialiste (PS) au Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) en passant par le Parti Communiste français (PCF), le Parti de Gauche (PG), Europe Écologie les Verts (EELV) et le Front de Gauche (FG). Au plan syndical, elle est utilisée par toutes les organisations réformistes et plus récemment par la CGT elle-même. Que recouvre cette notion de partage des richesses ? Elle part du principe que la richesse créée par le travail humain -dont on sait que dans le système capitaliste il est aliéné- doit être partagée entre le capital et le travail. Rappelons que ce « partage » ou plutôt ce combat entre la rémunération du capital et celle du travail motive au quotidien la lutte de classe. Pour les tenants du « partage », il s’agit de trouver une voie juste entre les deux rémunérations, celle du capital et celle du travail, sans pour autant remettre en cause le fait que toute la valeur créée est le fruit du travail, travail accumulé sous forme de capital ou travail vivant, en clair les salariés sont sommés de partager ce qui leur appartient en totalité. Évidemment dans ces conditions, il n’y a pas de remise en cause de l’exploitation du travail. Ce concept de « partage des richesses » est-il vraiment très nouveau ? La réponse est non. Il transpire de toute l’idéologie du christianisme social et il se retrouve théorisé comme un antidote à la lutte de classe dans toutes les encycliques traitant du problème des rapports sociaux, et sous forme actualisée dans la dernière d’entre elles en 2009 : « Caritas in Veritate».
Dégager la recherche et l’industrie de la domination capitaliste :
une condition pour une croissance au service des hommes.
Il est de mode depuis quelques mois de parler de réindustrialisation. Le constat est en effet accablant des dégâts économiques résultants de la désindustrialisation de la France, désindustrialisation que les gouvernements successifs ont parrainée et impulsée, entraînant chômage de masse, bas salaires, balance commerciale fortement déficitaire, reculs en matière de recherche…… Cependant aucune analyse n’est faite des causes des décisions prises par les grands groupes capitalistes et l’Etat de liquider des branches entières de notre industrie et de secteurs de recherche. Sans cette analyse, les déclarations d’intentions ne sont que des promesses vagues qui visent à remplir l’espace médiatique et à justifier de nouveaux abandons au nom de la compétitivité. La cause principale de la destruction d’industries réside dans le fait que les capitalistes jugent qu’ils n’y réalisent pas assez de profits. C’est donc au cœur de la crise du capitalisme qu’il faut chercher les causes de cette situation. Penser qu’il est possible d’y remédier sans s’attaquer au capitalisme est donc un leurre. Pour justifier de la désindustrialisation, tout a été dit. Il y a eu l’idéologie de la société post-industrielle et aujourd’hui celle de la « nécessaire décroissance », « du partage du travail et des richesses ». Ces idées sont issues des « thinks tank » de la bourgeoisie et elles sont portées par les écologistes, le NPA et LO entre autres. C’est au nom des mêmes principes que se développe une lutte destructrice contre les sciences et les techniques, lutte contre le nucléaire civil (mais pas contre le militaire !!!), les OGM, les nanotechnologies, les ondes, etc… au nom d’un « développement durable » qui ne s’attaque pas au capitalisme et qui cache en fait la recherche de nouvelles sources de profit au nom de l’environnement (greenwashing) et avec l’aide de l’Etat. Comme si les besoins fondamentaux de l’Homme étaient aujourd’hui satisfaits ! Pour ne prendre que la France, avec plus de cinq millions de chômeurs, dix millions de pauvres, des millions de mal-logés et mal nourris, les sujets ne manquent pas pour créer des richesses et donc des emplois utiles à la société. Mais pour cela, il faut un développement des forces productives et de la production tournée vers la satisfaction des besoins et non celle du capital de réaliser le profit maximum. Cela signifie nationaliser les grands moyens de production et d’échange et les placer sous le contrôle de la Nation et des travailleurs, cela signifie une recherche publique forte. C’est dans ces conditions seulement que la production et la recherche, indispensable au développement des activités humaines, peuvent trouver une finalité au service de l’Homme. C’est le sens de notre lutte pour en finir avec le capitalisme et construire une société nouvelle.
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