- dim, 2017-04-02 00:00
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On sait qu’Emmanuel Macron a participé au petit théâtre que sa future épouse, Brigitte Trogneux, animait en sa qualité de professeur de français en classe de première au lycée La Providence d’Amiens dont il était élève. Participation qui certainement le marqua profondément ; on ne peut ainsi manquer de rapprocher ce cliché de l’apprenti comédien :
de cet autre où le prétendant à la présidence de la République, dans une posture similaire et coutumière, messianiste, bras en croix, les yeux tournés vers le ciel, semble invoquer la Providence sous le regard perplexe de son auditoire :
Aussi ne faut-il pas s'étonner que les propos du candidat suscitent un sentiment de comédie au point qu'on les retrouve rétrospectivement dans le one-man-show d'un humoriste confirmé :
ou bien qu'ils rappellent un film comique culte :
On connaît la formule de Jules Renard : « Le théâtre n'est qu'un jeu qui se donne des airs de vie ». Elle colle fort bien au personnage de Macron (oui, personnage, c’est ici le paradoxe du comédien qu’il faut avoir à l’esprit) que l’acteur habite et, qui, c’est là la clé de l’illusionnisme théâtral, finit par habiter le comédien en sorte qu’il peut parfois donner l'impression qu'il est son personnage :
Attali, son mentor, l’avait naguère déclaré à Challenges : « Du vide. Du vide de la politique française. Il n'incarne que le vide, Emmanuel Macron a un talent fou. Je l'ai repéré tout de suite, présenté au candidat Hollande, je l'accompagne toujours, je lui ai d'ailleurs dit ce que je pensais. Si seulement, il se saisissait d'un programme… ». Malheureusement pour lui, le piètre programme dont l’acteur qui sent le sable chaud s’est saisi (ou plutôt dont on l'a saisi et dont il ne comprend pas toujours le propos) n’a pas rempli le vide.
Disons-le tout net : le programme de Macron est creux comme une citerne. Il résonne bien de multiples propositions démagogiques (dont bon nombre sont déjà en vigueur ou en passe de l’être) qui lui donne l’apparence d’être la réponse à tous les problèmes des Français, (comme du reste les programmes de la plupart des candidats, à l’exception peut-être de celui de Fillon qui est franchement un plan de guerre de classe), mais sur le fond, sur l’essentiel, rien, le vide. Et ce vide est bien entendu l’absence de toute question, de toute réflexion et de toute proposition portant sur le principe de la situation intenable du peuple français comme de tous les peuples du monde, c’est-à-dire la domination du capital, de la finance en particulier. Remarquons que dans son programme E. Macron ne parle jamais de la banque d’où pourtant il provient. La seule occurrence du terme concerne la création d’une banque de données numériques ! En revanche, il nous entreprend un peu en banquier quand il nous fait l’article sous l’invocation récurrente de la confiance (8 occurrences : Macron ou la confiance près de chez vous !) sans nous en donner la moindre preuve.
C’est là ce qu’a mis en lumière Denis Robert, journaliste d'investigation spécialiste de la finance offshore, lors de son intervention surprise dans l'émission politique animée par Yaël Goosz sur France Info le samedi matin. Le 1er avril l'invité de l'émission était François Patriat, tranfuge du PS vers "En Marche". Denis Robert l'interroge sur deux lignes du programme de Macron qui mettent en regard l'alourdissement des sanctions contre la fraude fiscale, d'une part, et l'amplification de la fraude aux prestations sociales, de l'autre. Or, remarque d'abord Denis Robert, ce parallèle, typiquement de droite, voire d'extrême droite, ne correspond pas aux chiffres (respectivement 80 milliards € vs 260 millions €). Or, ajoute le journaliste, on ne trouve dans le programme de "En Marche" aucune indication de mesure de contrôle du système bancaire ni de lutte contre l'évasion fiscale. D'où sa question : Que fera donc concrètement E. Macron à cet égard s'il est élu?
La réponse de François Patriat est d'abord dilatoire puis carrément creuse :
Qui est Macron? La marionnette du capital chargée d'accélérer la dissolution des rapports sociaux du XXe siècle dont, de façon centrale, les rapports de production. Macron, accélérateur de l'évolution du capitalisme sous les coups de boutoir de la mutation des forces productives, n'a bien entendu pas pour mission de renverser les rapports de propriété au profit des exploités, mais à grande vitesse (cela devient urgent pour le capital après l'atermoiement des derniers quinquennats) d'adapter leurs conditions de travail aux exigences du marché mondial en les "libérant" de leurs freins, des limitations sociales obtenues de longue lutte par le prolétariat depuis les années 30. Certes, Macron n'est pas le seul candidat à cette fonction ; Fillon et Le Pen, bien que selon des modalités différentes, sont également sur les rangs. Cependant, Macron à l'avantage de tenir un discours plein du vent de l'espérance dont la virginité et la douceur apparentes jointes à une forme d'apoliticité transpartisane consensualiste et pragmatiste séduisent les plus jeunes et les plus désabusés, les laissés-pour-compte des dernières décennies. En dépit de cette apparente bénignité, la révolution façon Macron est à prendre très au sérieux ; elle est cette révolution que décrivait Marx comme le moteur du capitalisme :
«La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les rapports de production, c'est-à-dire l'ensemble des rapports sociaux. Le maintien sans changement de l'ancien mode de production était, au contraire, pour toutes les classes industrielles antérieures, la condition première de leur existence. Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l'époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux, figés et couverts de rouille, avec leur cortège de conceptions et d'idées antiques et vénérables, se dissolvent; ceux qui les remplacent vieillissent avant d'avoir pu s'ossifier. Tout ce qui avait solidité et permanence s'en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d'envisager leurs conditions d'existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés.» (Marx, Le manifeste du Parti comunniste, 1847)
La modernité apparente de Macron s'exprime notamment dans son refus des fausses alternatives qui scandent l'alternance au pouvoir (non moins fausse) depuis 1981 : rigueur ou relance, offre ou demande... et finalement gauche ou droite où s'enlisent les discours de ses concurrents, y compris Jean-Luc Mélenchon nostalgique de la relance par la consommation. Mais ne nous y trompons pas, le candidat Macron, avec ses incohérences et ses traîtrises, est bien à droite. On doit à François Malaussena Une lecture détaillée et pédagogique du programme d'Emmanuel Macron qui le montre précisément. A bon entendeur...
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Commentaire(s)
Selon Natacha Polony, Macron est un truc idéologiquement vide
comme un vent d'espérance... mais rempli par les forces financières.
Macron, un comique qui s'ignore?
Le SAV du political product Macron ne suit pas...
Incorrigible comédien, Emmanuel dans le rôle de ToutEnMacron
Macron élu, oui, mais...
En réponse à Macron élu, oui, mais... par Anti-marionnettiste
Macron élu par moins de 50% des inscrits
C'est une répartition qui, même si l'on s'en tient à ses données essentielles, interdit aux (dé)marcheurs de prétendre représenter une majorité de Français qui aurait voté pour le programme de Macron, lequel, en réalité, a été élu par moins de 50% des électeurs inscrits.
La fabrication du marketing political product MACRON
Vincent Ortiz 59
Comment les médias ont fabriqué le candidat Macron
Quelques mois après son entrée au ministère de l’économie, Emmanuel Macron jouissait d’un niveau de popularité plutôt faible. En octobre 2014, seules 11% des personnes interrogées souhaitaient le voir jouer un rôle plus important dans la vie politique. Un an et demi plus tard, il conservait une cote de popularité très basse chez certaines catégories sociales : en mars 2016, seuls 6% seulement des ouvriers et 4% des artisans appréciaient le très libéral ministre de l’économie. Aujourd’hui, les « sondages » le considèrent régulièrement comme la personnalité politique préférée des Français. Que s’est-il passé entre-temps ? Quel rôle a joué la presse dans le basculement de l’opinion ?
Dans les premiers temps où Emmanuel Macron exerce le poste de Ministre de l’Economie, il ne fait pas encore la Une de tous les grands quotidiens. Vaguement connu du grand public, il est relativement peu apprécié. Ex-banquier chez Rothschild, libéral, bling-bling, instigateur d’une loi sur la dérégulation du travail plutôt mal reçue par les travailleurs : voilà comment Macron est vu par l’homme du commun. Commence alors la surexposition médiatique d’Emmanuel Macron. Choyé par les élites intellectuelles et journalistiques, il ne tarde pas à devenir un sujet d’actualité privilégié pour la grande presse. Macron a été, et de très loin, la personnalité politique la plus médiatisée durant les deux dernières années. Les quotidiens Libération, l’Obs, le Monde et l’Express totalisent plus de 8,000 articles évoquant Emmanuel Macron de janvier 2015 à janvier 2017 ; à titre de comparaison, la totalité des articles évoquant Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon dans les mêmes quotidiens et sur la même période de temps ne s’élève qu’à 7,400.
Qu’avait donc de si extraordinaire le Ministre de l’Economie pour se retrouver propulsé au premier plan de la scène médiatique ?
Macron incarne « le renouveau » et « la modernité »
Libéral « de gauche », comme la quasi-totalité des membres du gouvernement Hollande ; européen convaincu, comme l’extrême majorité de ses collègues. Les solutions économiques qu’il préconisait face à la crise, celles du Parti Socialiste depuis 1983, n’avaient décidément rien d’original. Diplômé de Sciences Po, énarque nommé au Ministère après un passage par la Banque : son parcours n’était pas non plus particulièrement atypique.
Ce n’est pas l’avis de nos éditorialistes : « l’iconoclaste » Macron incarne selon eux le « renouveau » et la « modernité ».
Les journalistes s’enthousiasment, les rédacteurs en chef jubilent. Emmanuel Macron inspire des élans lyriques à Laurent Joffrin et Nicolas Beytout, rédacteurs en chef de Libération et de l’Opinion.
Ce sont les mêmes raisons qui ont été avancées par les actionnaires de ces médias pour justifier leur sympathie vis-à-vis d’Emmanuel Macron. Ainsi, si Pierre Bergé (actionnaire au Monde et à l’Obs) et Vincent Bolloré (actionnaire à Canal+) lui apportent leur soutien, c’est parce qu’ils sont respectivement charmés par sa « jeunesse« et sa « modernité« .
Macron le romantique
Avis aux fayots et aux ambitieux parmi les lycéens : coucher avec sa prof de Français semble être un bon moyen pour faire la Une des médias pendant plusieurs semaines. C’est en tout cas ce que l’on pourrait penser au regard du nombre de couvertures et d’articles dédiés à la vie sentimentale du ministre.
La presse people n’est pas la seule à s’être penchée sur la vie sentimentale du ministre. Le cas Brigitte Macron est devenu une question âprement débattue au sein de la presse politique.
L’idylle du couple Macron, réminiscence d’une forme d’amour courtois à la française ? C’est ce qu’incitent à penser le Monde ou le Figaro, selon lesquels la relation entre Brigitte et Emmanuel Macron permet d’expliquer le succès du ministre de l’économie auprès de l’électorat féminin.
Plus féministe, Libération y voit le signe d’une égalisation des conditions.
L’analyse de l’Express est plus métaphorique. Selon ce quotidien, l’accueil négatif que recevrait ce couple serait symptomatique du refus qu’opposent les Français à la modernisation de leur système politique et social.
Brigitte Macron n’était pas la seule caution romantique du ministre de l’économie. Sa barbe de trois jours a par exemple défrayé la chronique journalistique.
L’épopée connaît un rebondissement inattendu. Emmanuel Macron, souhaitant retrouver sa peau imberbe d’antan, décide de se faire raser au salon de coiffure ; cette séance lui a valu une égratignure. Les journalistes, le souffle coupé par la nouvelle barbe d’Emmanuel Macron, manquent à nouveau de perdre leur souffle.
Prophétie auto-réalisatrice : quand les prédictions des médias deviennent réalité
Les semaines passent et se ressemblent : Macron fait la une des médias, il obtient le soutien de nombreux analystes, politologues et « experts » invités sur les plateaux télés. Prenant sans doute la surexposition médiatique d’Emmanuel Macron pour le symptôme d’un engouement populaire, un nombre croissant de journalistes plaide, implicitement ou directement, pour une candidature du Ministre de l’Economie à l’élection présidentielle.
Considérant sans doute que ces appels à candidature témoignent d’une attente populaire authentique, les médias présentent alors l’annonce de la candidature de Macron comme un soulagement généralisé :
Engouement factice ou véridique ? S’il est permis de s’interroger sur l’authenticité de cet enthousiasme au sein des classes populaires, elle ne fait aucun doute pour les élites médiatiques. Le jour même de sa démission, Emmanuel Macron faisait les gros titres de la grande presse. Le JT de France 2 a consacré 22 minutes à cet événement, soit les deux tiers de l’émission. Même chose sur TF1, où Emmanuel Macron était personnellement invité pour une interview d’une durée de 17 minutes...
Il est permis de se demander dans quelle mesure l’exposition permanente des moindres faits et gestes d’Emmanuel Macron a encouragé, voire en grande partie créé l’adhésion de l’opinion (à en croire les sondages) à la campagne d’En Marche. Selon David Pujadas, la démission d’Emmanuel Macron constitue « bien sûr […] un moment important dans la campagne présidentielle qui s’annonce ». Ces mots étant prononcés à une heure de grande écoute (plusieurs millions de téléspectateurs), l’annonce de la candidature d’Emmanuel Macron devient effectivement un moment important pour la campagne présidentielle.
Macron l’anti-système
Macron avait beau faire, son parcours incarnait à lui seul les collusions entre le monde politique et les grands intérêts financiers ; un candidat aussi peu suspect de sympathies marxistes que François Bayrou a même pu s’en émouvoir. Rien de tel, lorsqu’on est porté par le système, que de se déclarer « anti-système » pour se refaire une virginité. Que le diplômé de Sciences po, l’énarque, le banquier, le ministre Macron puisse se déclarer « anti-système » est une chose. Que cette information loufoque soit relayée avec autant de sérieux par la grande presse en est une autre.
Dernière en date : après avoir déclaré que Macron représentait un « danger » pour la « séparation entre la sphère politique et la sphère financière », François Bayrou finit par conclure que s’il s’allie avec Emmanuel Macron, ils feront « sauter la Banque ».
Le « phénomène » Macron
Jeune, romantique, anti-système : après avoir présenté l’ex-ministre sous ces traits élogieux pendant des mois, après avoir fait de sa démission le point de départ d’une nouvelle révolution, la presse n’a plus qu’à se féliciter du travail accompli en constatant le progrès d’Emmanuel Macron dans les sondages.
Conséquence de ce bourrage de crâne intense et systématique, Emmanuel Macron est désormais crédité de plus de 20% et considéré comme la personnalité politique préférée des Français dans un sondage réalisé pour BFM-TV.
La palme revient, comme souvent, à Libération. Le quotidien « progressiste » « de gauche » financé par Patrick Drahi et Edouard de Rothschild qualifie le phénomène Macron d’ « incontestable » mais aussi « d’imprévisible ».
Imprévisible, vraiment ? Après plus de 17 000 articles mentionnant Emmanuel Macron dans la grande presse, des centaines de reportages élogieux à la télévision et le soutien constant et systématique des élites médiatiques françaises ?
Crédits photo:
Le simulacre de Macron
Le simulacre Macron, c’est bien de la poudre de perlimpinpin
Ferrand, un républicain en marche irréprochable !
Il y a le programme du candidat Macron ("Je veux moraliser et responsabiliser la vie publique, et renouveler la représentation nationale", p. 5), et il y a la gestion réelle du président Macron. L'homme que Macron a choisi pour présider le groupe parlementaire des Marcheurs à l'Assemblée nationale est un vieux briscard socialiste qui a tourné sa veste et qui surtout n'incarne pas exactemement la droiture morale.
En réponse à Ferrand, un républicain en marche irréprochable ! par Anti-marionnettiste
Leur « moralisation » c’est ça !
Parti Révolutionnaire COMMUNISTES
99 bis Avenue du Général Leclerc–75014 PARIS
Site : www.sitecommunistes.org
Hebdo : Communistes.hebdo@wanadoo.fr
E-mail : communistes2@wanadoo.fr
Communistes Hebdo N°520 — Semaine du 06 au 13 août 2017
09-08-2017
Leur « moralisation » c’est ça !
Les résultats financiers des entreprises sont publiés traditionnellement en début et au milieu de l’année.
Nous avions déjà noté au printemps 2017 une explosion des profits des entreprises du CAC 40. Les résultats avaient été noyés ou « oubliés » volontairement dans les débats des échéances électorales.
Nous avions souligné à l’époque la complaisance des partis politiques à l’égard des multinationales, et pour cause, ils sont tous à leur service... Pourtant le chiffre d’affaires des entreprises du CAC 40 s’était élevé à 1 243 milliards d’euros (plus 11 %) et les dividendes à 77 milliards (plus 39 %) et ces mêmes entreprises disposaient d’une trésorerie de 186 milliards.
Ce silence faisait place aux mesures que nous connaissons aujourd’hui qui consiste nt toutes à aggraver l’austérité et détruire ce qu’il reste des acquis sociaux, sans oublier la restriction des libertés publiques et syndicales pour tenter d’empêcher les luttes.
L’explosion des profits des entre prises est le résultat d’une politique mise en œuvre par les équipes gouvernementales qui se succèdent dont le but essentiel est de développer, d’accélérer la mainmise du capital sur l’ensemble des secteurs de la vie courante, peu importe les conséquences sociales et économiques.
Les profits du CAC 40 ont connu une nouvelle hausse en ce milieu d’année.
Ils ont été publiés par les journaux économiques, le constat est toujours le même : plus les travailleurs et le peuple sont soumis à une austérité plus dure, plus les profits du CAC 40 augmentent.
Quelques exemples :
• L’Oréal plus 37,7 %
• Saint - Gobain plus 26,5 %
• Casino plus 65,6 %
• Vinci plus 11,9 %
• Sanofi plus 12,5 %
• Crédit Agricole plus 34,3 %
• Plastic Omnium plus 35 %
• total plus 96 %
• Nexan 10 0 + 130 %
• Air France plus 135 %
• Peugeot – Renault – Lafarge Holcim – Arkéma – Crédit Mutuel – Natixis – Legrand – Axa – CNP Assurance, EDF complètent la liste non exhaustive des multinationales dont les profits ont explosé de 10 à 245 % comme Lafarge Holcim. Les rares entreprises qui déclarent des résultats en baisse sont celles qui ont connu des retards de livraison dus aux suppressions massives d’emplois ou des restructurations en cours.
Toutes les multinationales citées ont supprimé des emplois ou sont en voie de le faire.
Les profits contre les intérêts des travailleurs, c’est une constante depuis que le capitalisme s’est développé parce que c’est son seul but.
La baisse des salaires et des pensions, la cas s e de l’industrie, la santé, l’éducation, l’ensemble des services publics sont aujourd’hui soumis à la loi du capital. En s’attaquant à la protection sociale, aux droits des privés d’emploi, c’est offrir au capital de nouvelles sources de profit. La précarité, la pauvreté, le mal logement ne sont pas les préoccupations des multinationales du CAC 40, ce sont les conséquences de leur politique.
Les profits du capital contre les besoins des travailleurs c’est l’éternelle et incontournable lutte de classe.
Le constat est mondial, un seul chiffre : les huit personnes les plus riches au monde détiennent aujourd’hui 50 % du patrimoine mondial. La concentration des richesses aux mains d’une minorité n’a jamais été aussi évidente.
Tous les partis politiques ont connaissance de cette situation, lequel s’y attaque ?
Il n’y a que notre parti pour lutter contre le capital sa suppression.
Il n’y a que les luttes sociales et politiques pour y parvenir.
La CGT appelle le 12 septembre à une grande journée de grève et de manifestations interprofessionnelles. Notre Parti appelle à se mobiliser partout pour en faire une grande journée.
Tant que le peuple n’obtiendra pas, par la lutte, la maîtrise de la société, rien ne bougera.
Nous luttons chaque jour pour cela. Rejoignez-nous.
Macron, un dangereux psychopathe qui menace le peuple de France
Les Pinçon-Charlot analysent le cas Emmanuel Macron
Un jour tu finiras dans la poussière les bras en croix !
Quel menteur ce Macron !
Au lieu de se concentrer sur l'héritage de Johnny Hallyday (dont on n'a quand même rien à faire, à chacun ses histoires de famille..., non?), les médias autorisés (et l'expression n'est pas exagérée ni métaphorique sous le règne du banquier) feraient mieux de s'occuper de nos retraités qui, grâce à Macron, s'appauvrissent de jour en jour.
C'est ça le macronisme, des écrans de fumée bling-bling pour couvrir-recouvrir la destruction de la solidarité sociale née Après-guerre (des leçons tirées de la Seconde Guerre mondiale) et tout vendre comme avait dit Attali... Digne successeur de Sarkozy.
"Plus pour les aînésé", "plus pour la santé", "plus pour l'école", qu'il promettait dans son programme. Tout le contraire.
Macron et sa bande ont juste oublié qu'ils sont en France. Attention à la dégelée.